L'heure bleue dans la baie de Bristol par Jessica Normandeau

Quand on me demande ce que c'est que de pêcher dans la baie de Bristol, le premier mot qui me vient à l'esprit est « frénétique ». Quand le poisson arrive, il arrive en masse, et on travaille jour et nuit pour le capturer. Même s'il y a toujours ce calme avant la tempête – ou juste après – quand la mer est plate, la flotte attend dans une attente silencieuse que le chaos se déchaîne à nouveau.

Par une belle matinée comme celle-ci, nous sommes ancrés en amont, attendant la fin d'une tempête et espérant grappiller quelques heures de sommeil sans être ballotés par les vagues. La saison est presque terminée et, à l'approche de la fin juillet, nous espérons encore quelques bonnes journées de pêche pour compléter notre prise.

Un système de gestion rigoureux et collaboratif est en place dans la baie de Bristol pour réglementer la pêche. Nos bateaux sont limités à une longueur maximale de 9,75 mètres (32 pieds) et notre filet, appelé filet maillant, ne peut excéder 240 mètres (150 brasses). De plus, la pêche est autorisée uniquement certains jours et certaines heures, afin de garantir qu'un nombre suffisant de saumons remontent le courant pour frayer avant que nous ne prélevions notre quota. Toutes ces mesures contribuent à la santé et à la durabilité de la baie de Bristol pour les générations futures. Elles permettent également à nos bateaux d'être agiles. Par exemple, aujourd'hui, grâce à la longueur de mon bateau (9,75 mètres) et à son faible tirant d'eau, je peux m'approcher au plus près de la rive, là où les saumons aiment nager.

Après avoir admiré le coucher du soleil la veille, nous nous levons avant l'aube. Nous préparons du café, levons l'ancre et jetons le filet dans le calme de la rivière, en amont, le long de la limite du district. C'est l'heure bleue, à 3 heures du matin, et même si la nuit n'est pas encore complètement tombée sur la baie de Bristol, étant donné notre latitude septentrionale, proche du solstice, l'obscurité n'est pas si profonde. Aucun bateau ne nous entoure à cette heure-ci, et nous observons le filet se remplir lentement de poissons. La marée est basse, et c'est souvent à ce moment-là que les poissons se débattent le plus. Le soleil se lève, et nous remontons notre filet en dérivant lentement vers l'aval.

Une fois les poissons à bord, nous les saignons au niveau des ouïes et les plaçons sous le pont, dans les cales remplies d'eau à 2 degrés Celsius (36 degrés Fahrenheit). Nous retournons ensuite déployer nos filets et répétons l'opération. La journée se déroule ainsi jusqu'à ce que nous transférions notre pêche sur une annexe, un plus gros bateau qui la transporte à terre pour y être transformée environ douze heures plus tard. Nous pêchons toute la journée, jusqu'au soir, à l'approche de l'aube. Puis nous dormons un peu pour être prêts pour le lendemain, et ainsi de suite, jusqu'à la fin de la saison.

Les journées en mer exigent des outils aussi fiables que la marée. La capitaine Jessica compte sur le couteau à fileter Fishcrafter® de 23 cm et l' Intersect™ pour affronter le tumulte de la baie de Bristol. Découvrez d'autres lames spécialement conçues pour la pêche dans notre collection de couteaux pour la navigation . Vous hésitez sur le modèle à installer sur votre bateau ? Laissez notre outil de recherche de couteaux vous guider.

Jessica Normandeau est la capitaine du bateau de pêche commerciale Leila M et la fondatrice de Slipstream Sockeye . Apprenez-en davantage sur sa passion pour la pêche et son engagement envers des pratiques de pêche durables et respectueuses de l'environnement ici .

2 commentaires

Jessica Normandeau isn’t just the captain of the Leila M — she’s a force of nature in the world of commercial fishing and sustainability. As the founder of Slipstream Sockeye, Jessica has built her life around wild-caught fishing practices rooted in respect for the ocean, the species, and the heritage of the work itself. What makes her story even more compelling is how it aligns with Benchmade’s water-focused tools, designed for the people who live, work, and thrive on the water.

Benchmade’s water knives — like the Adira, Undercurrent, and Fishcrafter — are more than just EDC blades. They’re purpose-built tools crafted for rugged, wet environments, and tested by professionals like Jessica. Whether it’s cutting through lines, prepping gear, or fileting a fresh catch, these knives reflect a deep understanding of what it takes to survive and succeed on the water.

Jessica’s commitment to sustainability and integrity mirrors Benchmade’s dedication to quality and responsibility. With corrosion-resistant Magnacut steel, durable handle materials, and ergonomics made for gloved or wet hands, these knives aren’t just products — they’re part of a working system.

If you’re passionate about conservation, craftsmanship, and supporting people who live close to the elements, Jessica’s story and Benchmade’s water knives are worth your attention.

Learn more about Jessica and Slipstream Sockeye — and take a closer look at the tools that help her do the work she loves.

Robert Miller

Thank you for sharing another uplifting story about amazing people who work hard to provide for our dinner table and taking care of the environment as well. I continue to appreciate Benchmade sharing stories about real people using your knives to make a living. Thank you.

Rob Miller

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