C'est l'histoire d'un chemin emprunté – le bon chemin, au bon moment, au bon endroit et avec le bon équipement. C'est aussi une histoire qui commencera par une vieille citation de John Muir.
Dans une lettre à sa sœur en 1873, Muir écrivait : « La montagne m'appelle, je dois y aller. » Il était loin de se douter que ses lettres seraient publiées, ni que cette phrase – dont peu savent qu'elle faisait partie d'une réflexion plus approfondie – deviendrait un cri de ralliement (et une industrie, il faut bien le dire, kitsch de stickers et de t-shirts) pour les amoureux de la nature d'aujourd'hui. C'est un peu comme lorsqu'un parent initie son enfant au ski à trois ans, comme l'a fait le père de Luke DeMuth. Ce premier contact avec le ski restera-t-il un souvenir précieux, vite oublié, dans les archives familiales, ou sera-t-il l'étincelle qui allumera une passion pour la vie ? Pour DeMuth, ce fut la seconde option. 
Luke est pisteur-secouriste à Aspen Highlands depuis neuf ans, et avec son flegme habituel, il laisse entendre que son parcours jusqu'ici est le fruit du hasard, voire d'une simple coïncidence ; mais en réalité, c'était plutôt une évidence. Il a grandi le long de la Front Range du Colorado, où l'appel de la montagne est une véritable vocation. « Après mes études, j'ai beaucoup voyagé, mais le Colorado m'a toujours rappelé à lui. La montagne, c'est chez moi », dit-il. « C'est l'air raréfié, la brise fraîche sur le visage, et le simple fait de pouvoir être soi-même. Plus que tout autre endroit, la montagne me permet de garder l'équilibre. » Puis, au fil de ses explorations, le ski l'a conduit au légendaire Highland Bowl d'Aspen, une immense pente de 35 à 48 degrés avec 18 lignes balisées.
Chaque automne, dès les premières neiges de saison, une véritable armée de bénévoles tasse la neige pour limiter les risques d'avalanche. Organisés par la patrouille de ski d'Aspen Highlands, ces bénévoles parcourent méticuleusement chaque piste à pied pour briser et compacter les couches inférieures de neige. Sans intervention, cette neige, compte tenu de l'inclinaison de la pente, pourrait engendrer de graves avalanches plus tard dans la saison. Ce travail contribue à améliorer la sécurité sur l'un des plus beaux domaines skiables des États-Unis. En contrepartie, cette équipe de passionnés de ski, aux muscles saillants, améliore sa condition physique et accumule des points pour l'achat de son forfait de ski pour la saison suivante.

« Après ma première saison de ski de randonnée, j'ai su que je voulais devenir pisteur-secouriste », raconte DeMuth. « J'ai adoré voir une équipe travailler en si étroite collaboration. C'est un métier difficile, et grâce à leurs conseils, tout m'a paru assez simple. En plus, on s'est vraiment bien amusés. C'était une révélation : on peut gagner sa vie sur des skis ! »
Aujourd'hui, Luke DeMuth entame sa neuvième saison comme pisteur-secouriste à Aspen Highlands. « Ce qui me passionnera toujours dans le ski, c'est que dès qu'on dévale les pistes, on a le sourire aux lèvres », confie-t-il. « On peut être un excellent skieur, ou un très, très mauvais, et en général, on s'amuse quand même. Je le sais, car je vis cette éventualité au quotidien, et je garde le sourire ! »

Bien sûr, le travail de patrouilleur de ski ne se résume pas à dévaler les pistes avec un sourire niais. « On fait un peu de tout sur la montagne, du balisage des dangers et des obstacles dans le domaine skiable à la pose de cordes en zone fermée », explique Luke. « On intervient aussi auprès des skieurs blessés ou simplement de ceux qui se sont un peu trop aventurés en terrain difficile. Sans oublier la prévention des avalanches. La préparation mentale est un travail de tous les instants. Pendant les temps morts, quand l'activité est calme ou quand je prends un télésiège, je réfléchis aux scénarios de sauvetage et à ce qu'on ferait si, par exemple, il y avait une urgence majeure dans le secteur de Highland Bowl. Cette préparation réduit le stress et nous permet d'être opérationnels immédiatement en cas de situation critique. »

Gilet tactique personnalisé Luke's Bugout® en G10 orange haute visibilité
Pour un secouriste de ski, la préparation passe aussi par le choix du matériel adéquat. DeMuth explique qu'il ne quitte jamais les vestiaires sans son sac à dos, son détecteur de victimes d'avalanche, sa pelle, sa sonde et son couteau. « Je dois pouvoir compter sur mon équipement. En cas de conditions difficiles, le matériel doit être un souci de moins. Pour moi, le Bugout® est léger, élégant et ultra-tranchant. C'est tout simplement un indispensable en toutes circonstances. »
« S’aventurer sur les pistes du Highland Bowl par temps de grand vent et de neige, quand la visibilité est nulle, exige une concentration extrême et une communication sans faille avec ses compagnons de route », explique DeMuth. « C’est aussi l’un des aspects les plus gratifiants du travail là-haut : contribuer à la réduction des risques d’avalanche pour permettre au public de profiter de ce type de ski. C’est vraiment exceptionnel. »

Parlez cinq minutes à Luke, et vous saurez que vous avez rencontré un homme qui est exactement à sa place, en train de faire ce qu'il est censé faire.
« C'est génial », dit-il. « Je ne voudrais rien faire d'autre. C'est le meilleur boulot du monde, et je ne l'échangerais pour rien au monde, ni cet endroit d'ailleurs. »
4 commentaires
Love this story and his love for the mountains. I have a Custom Hi-Vis Orange G10 Bugout as well and it is one of my favorite EDC knives. This video continues to inspire me to get outside as much as possible.
How can other ski patrollers get some knife deals?
Snowbasin Ski Patrol Utah
… and he’s a Telemark skier. Bad@$$!